MADAME

MONSIEUR

Mme ne fait point partie de ces filles qui pincent le nez devant les tripes, les cochonnailles, les quenelles et les pâtés. Elle aime la ripaille ! Une étape à Lyon, ville de Paul Bocuse et des bouchons traditionnels, ne se refuse pas. Le nom de cette ville fait briller les yeux des amateurs du bien manger à la française.

Au croisement de cultures gastronomiques régionales, la cuisine lyonnaise puise avec bonheur dans les ressources de ses voisins : fromages du Dauphiné, volailles de la Bresse, bœuf du Charolais, vin et écrevisses du Bugey, légumes de la Drôme, fruits de l’Ardèche et du Forez, les vins du Rhône, de la Saône et du Beaujolais. De quoi faire bombance !

Le bouchon ?
C’est un bistrot au parfum d’antan, avec une cuisine simple, savoureuse. La vieille ville en compte une flopée. Attention néanmoins à ne pas se laisser tromper par les offres publicitaires. Un vrai bouchon se mérite ! Celui-ci est tenu par un Meilleur Ouvrier de France (MOF), qui sait ce que qualité veut dire.

Bref, les plats valent le détour et comblent les appétits.

En résumé, Mme a aimé le filet de hareng fumé maison, la volaille de bresse et n’avait plus faim au dessert. Et le pot lyonnais qu’on boit les yeux fermés pour 10 €.

 

M. dans sa quête estivale de la tradition a proposé une étape lyonnaise à Mme au retour d’une brève villégiature cévenole.

Pourquoi lambiner dans les bouchons de Fourvière quand on peut prendre du plaisir dans les bouchons du Vieux Lyon ?

Le choix d’un bouchon lyonnais est un casse-tête. 2 labels existent. Dualité qui ne permet pas de décoder simplement l’authenticité des lieux. C’est que la gastronomie à Lyon c’est la raison première du tourisme. Cela aiguise donc tous les appétits.

Le plus simple, choisir une enseigne qui bénéficie des 2 labels et qui score bien sur le guide urbain local le Petit Paumé.

Daniel et Denise, enseigne aux mains d’un MOF, Joseph Viola et dont le pâté en croute fût récompensée d’un premier prix mondial en 2009… Voilà qui met en confiance.

Nous avons mangé en fin de service avec un personnel un peu fatigué mais affable, attentif et gentil. La salle avait beaucoup servi, ça sentait un peu la cuisine.

Le pâté en croute vaut sa renommée, les pots lyonnais étaient gouleyants, seul le gras double du tablier du sapeur manquait un peu d’envergure, plus gras et raide que goûtu. M. aurait dû prendre un plat plus estival.

Daniel et Denise
36 rue Tramassac
F-69005 Lyon
Tél. +33 (0)4 78 42 24 62

Fermé dimanche et lundi.
Où dormir à Lyon ? Au Royal Hôtel, fleuron de l’Institut Paul Bocuse.

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10:32 , Publié par
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