MADAME

MONSIEUR

Raphaël Trémérie, le barman a de la bouteille et le sourire charmeur. Il vous parle de whiskey, ah, vous n’aimez pas ? Et parvient à vous faire goûter quelque chose de Japonais, exquis. Mme suit, fascinée par les couleurs et les flacons derrière lui. Elle se laisse donc happer par le parfum d’Hibiki, « 12 ans d’âge, dernier d’une lignée exceptionnelle reconnue comme les meilleurs blended whiskies au monde ». Pour une fois qu’elle apprécie le whiskey (21€) !

Bora Bora. Rien que le nom évoque l’exotisme des lagons bleus. Sweet light. Le bonbon moléculaire servi avec ce cocktail fond sur la langue, glacé. Belle entrée en matière. Et dire qu’à NY, les foodies dînent de mets raffinés accompagnés de cocktails.

Autres cocktails sublimes

Le bar tender confie que les cocktails au Champagne plaisent aux dames, mais aussi le mojito au gingembre et à la cannelle… Inventé au bar du Sofitel Louise, couronné d’un Shaker d’or 2008, le Mandarico mérite vraiment qu’on s’y attarde: canneberge, citron vert, coriande, sirop de pain d’épice, angostura, pastis et Mandarine Napoléon. Sweet et riche en goût. Un peu comme le Cointreaupolitan, qu’elle prépare pour ses amies. Quoi que, de nos jours, le bitter Apérol revienne au galop.

Accoudée au bar luminescent, Mme explore la carte plus avant. Attention, une seule lettre différe: le Mandarito, lui, ne contient pas de pastis. Rafraîchissant. Sweet et light.

Dans les sofas, un groupe de jeune, black et blancs, sirotent les chef-d’oeuvre de Raphaël. Rideau.

M. aime les bars et les barmens. Les matières, la lumière, la collection de flacons dont les mixologues talentueux s’emparent pour créer des émotions liquides.

Ici le bar est en albâtre, laiteux, translucide, il diffuse une lumière douce qui se transmet aux verres que l’on pose dessus.

Les flacons distillent cognacs, whiskeys et armagnacs et quasiment tout la gamme Marie Brizard.

Le barmen aime les concours, n’hésite pas à pratiquer l’approche moléculaire, maîtrise ses classiques et se laisse inspirer par vos envies.

Quand s’allient créativité gustative, olfactive, visuelle et que le volume donné à boire suit, on peut sans trop de douleur consentir à payer 15-17€ par verre.  

Du bleu turquoise du Bora-Bora (curaçao, ananas, rhum) au « lait de poule » (une variation sur le white russian inspirée par une conversation avec le barman) M. a apprécié une palette des goûts maîtrisée, un bar gigantesque tenu avec soin et un accueil chaleureux qui donne au voyageur venu accoster ici le sentiment d’être en terrain ami.

 

Crystal lounge bar @ Sofitel Louise
Avenue de la Toison d’Or 40 – 1050 Bruxelles
http://www.crystallounge.be/

Chaque mois, un cocktail est mis à l’honneur. Live DJ dès 22H.

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